1. |
Les 3 singes
04:08
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A l’écoute d’un courant d’air le silence a glissé
Parasite délétère, je crois être touché
A l’écoute d’un nerf, ma conscience harcelée
Agonise sous cette rengaine ; laissez moi l’oublier.
L’idée vole c’est l’enfer et sans rien demander
C’est incrustée dans ma tête et cherche à me bouffer
Et plus je m’en inquiète et plus je suis vidé
Par cette voix qui me répète fuis moi je te suivrais !
Les murs ont des oreilles, je les ai rencontrées
Elles m’ont donné ces mots qui me hantent à tout jamais
Si je ne peux m’en défaire ou même les partager
J’irai trouver le sommeil en me confiant aux trois singes !
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2. |
Entre les lignes
05:24
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Tendre la main côté paume
pour le syndrome
de vouloir y voir la lisère
d'une romance vulgaire
où tout est prédit juré craché, promis
tant que nos angoisses s'indiffèrent
des chemins de travers
serti au corps l'impression claire
d'appartenir au même bord
d'une hémisphère, en délire
dénué de failles,
ancrée dans les rails
d'une machine infernale
Pour vouloir dire
une toute autre évidence
il suffit de lire
entre les lignes d'une instance
A la dérive
Dans un besoin de critère
le corps se préfère
comme une apparence,
une pure contenance
dont tout ce qui déborde n'a pas l'air de ronger les sangs
de la plupart des gens
et pourtant, et pourtant
si l'on prenait le temps
de creuser, d'explorer l'ailleurs,
de chercher à s'exposer au frisson insaisissable...
mais non, on se renferme plutôt dans la peur de l'infiniment grand
Pour vouloir dire
une toute autre évidence
il suffit de lire
entre les lignes de l'instance
A la dérive
Entre les lignes
d'autres phases s'impriment
Entre les vers
Nos consciences se libèrent
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3. |
A l'instant même
04:58
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A l’instant même
A l’heure où je vous parle
J’oublie que l’on m’emmène
Que le destin tarde
Dans cet instant même
pour cette docile étincelle
Laissez moi être, laissez moi être l’emblème
De ce morceau de mémoire
Et alors peut être
Et je dis bien peut être
Que le temps s’arrêtera
Dans cette innocence même
sortir du cours de son histoire
et de ses vérités vaines
toute notion n'est qu'illusoire
Rien qu'un instant même
m'éveille au lien de vos regards
je m'en retourne au dilemme
de l'animal totem
Et alors peut être
Et je dis bien peut être
Que le temps s’arrêtera
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4. |
Ton point de repère
03:49
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sans ton point de repère
je n'aurais pas fait le lien
nécessaire
entre mes évasions lunaires
à l’idéal lointain
et notre rapport à la terre
force du quotidien
rien d'autre n'a su faire
basculer nos sens
jusqu’au point de me perdre
sans ton point de repaire
je n'aurai pas pris le soin
d'exploser les barrières
d'un mirage restreint
Sans essayer de plaire
à tes yeux souverains
je n'ai plus cœur à faire
le moindre des desseins
et si, l'un comme l'autre
on se partage la faute
C’est qu’ici, l’un sans l’autre
l'équilibre se vautre
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cyld Saint étienne, France
CYLD est une rencontre intemporelle où la chanson folk acoustique vient se frotter aux arrangements classiques d'un violon et à la puissance sonore de l'électro !
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